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jeudi 26 mars 2015

Les différents travaux à la mine






La mine, d’un point de vue technique, est un ensemble extraordinairement complexe. Pour extraire du charbon, et l’amener dans les hauts-fourneaux ou dans les chaudières des maisons individuelles, différents métiers doivent s’allier.



LE FOND
-Les piqueurs: Face au front de taille, là où se trouve le charbon-, ils manient d’abord le pic, puis le marteau-mineur, forme adaptée du marteau-piqueur. Faisant un travail exténuant, dangereux, ils sont les mineurs au sens strict du terme


-Les aides du piqueurs: les herscheurs de Germinal ramassent le charbon à la pelle et en chargent les wagonnets –les berlines-, qu’ils amènent ensuite –à la main-, dans les galeries principales. Quand l’air comprimé révolutionnera le travail, des tapis roulants les remplaceront dans cette tâche.

Pour permettre ce travail, se côtoient dans les galeries:

-Les boiseurs: Toujours de vieux mineurs, qui finissent ainsi leur carrière au fond, ils entretiennent le boisage, c’est-à-dire de l’assemblage de planches et de rondins de sapins qui soutiennent les galeries.

-Les ouvriers au rocher: Ils creusent les travers-bancs, les galeries à travers les bancs de rocher. Leur travail est au moins aussi exténuant et dangereux que celui du piqueur.

-Les boutefeux : Pour aller plus vite, on creuse dans le front de taille ou dans la roche des trous de mine, que l’on bourre d’explosifs spéciaux. Le boutefeux place les

mèches et déclenche l’explosion, après bien évacuation du chantier, de l’étage, voire de la mine entière quand le danger paraît trop grand.

-Les freinteurs : Entre deux étages de galeries, des plans inclinés permettaient les déplacements des bois, des bennes vides, du charbon. Ces plans inclinés fonctionnaient à l’aide de treuils actionnés par l’air comprimé.


-Les receveurs : Placés à la porte -la recette- de l’ascenseur du puits, ils règlent la circulation des cages.


-Les écuries : Les chevaux restent au fond. Pour les soigner, les nourrir, il faut des palefreniers.


Le jour


-Le machiniste : Chargé de la conduite de la machine qui monte et descend les cages, il tient la vie des hommes entre ses mains. Il doit arrêter la cage, sans la voir, exactement au niveau requis. S’il se trompe, les wagonnets ne peuvent sortir, et les hommes restent enfermés.

-Le triage : Quand le minerai de charbon est au jour, il faut le trier, c’est-à-dire enlever la roche à laquelle il est mêlé.Au début de l’industrialisation, des femmes renversaient les wagonnets, fournissant ainsi un effort musculaire parfois supérieur à celui fournit par les hommes face au front de taille.

Comme dans toute activité industrielle, il faut des services d’entretien:

-La forge : Le matériel s’usait vite. Les pics, les berlines, les rails demandait un entretien régulier.



-La lampisterie : Premier rendez-vous du mineur avec son travail. Il prends une lampe, et donne un jeton numéroté, qu’il reprend le soir en rendant la lampe. S’il manque un jeton, c’est que le mineur a eu un accident.


-Les bureaux : comme dans toute activité industrielle.


-L’infirmerie: Inexistantes au début de l’exploitation minière, elles deviennent incontournables.




Les cantines : Les mineurs du fond mangent un repas tiré du sa au fond. Ceux du jour vont à la cantine ou chez eux.


Tadger Jeremy
Barron Lucas
Graça Laurene
2nd 8

vendredi 20 mars 2015

Une petite sortie à la mine de Lewarde!

                                                       

Voici une petite sortie au centre historique minier de Lewarde que nous avons visité le 3 février 2015. Nous allons vous le présenter. La mine aujourd'hui fermée est devenue un musée pour raconter l'histoire des mineurs et leurs conditions de vie à l'intérieur de la mine. C'est le seul centre historique minier restant du Nord-Pas de Calais.

Vous pouvez voir à droite, l'entrée de ce centre qui à été ouvert au public en 1984. Leur mission est de conserver et valoriser la culture minière du Nord-Pas de Calais afin de garder un témoignage pour les générations futures.

Nous voici dans la cour de ce centre. Vous pouvez voir les bâtiments avec des tours pour faire circuler les mineurs, le charbon et le matériel dans le fond de la mine grâce à des ascenseurs.

Voici une locomotive qui permettait le transport des wagons contenant le charbon d'un bout à l'autre du centre. C'était un moyen très utile et pratique au XXème siècle.


Les mannequins exposés ici montrent le travail des femmes qui devaient trier le charbon et des hommes âgés qui devaient surveiller les travailleurs. On les appelait "les porions".   
Les mineurs avaient descendu des chevaux dans la mine pour tirer les wagons de charbon pleins, du fond de la mine à l'entrée de l'ascenseur. Ils ne voyaient presque jamais le jour et mourraient souvent à l'intérieur de la mine.


(Toutes les photos présentes dans cette article ont été prise par Madame JOUANNEAU)


Sarah THIEBOLD
Chloé MOUILLERON
Seconde 8


Les enfants dans la mine.


LES ENFANTS DANS LA MINE.




  
  L’industrie charbonnière se développe de plus en plus a partir du XIXe siècle. Certains travaux dans les mines nécessitaient une petite taille et de l’adresse. Les salaires des mineurs étants très faibles, leurs enfants ne pouvaient pas être scolarisés. Des leur plus jeune âge, ils accompagnaient donc leurs parents a la mine pour travailler. La majorité avait plus de 8 ans, mais dans des mines d’Angleterre, certains commençaient des 4 ou 5 ans. Ils étaient employés à différents endroits et avaient des journées très chargées.




  Dans la mine de Lewarde, les enfants les plus faibles commençaient en temps que galibots: leur travail consistait à trier les pierres provenant du fond de la mine avec les femmes.




Salle de tri. Les travailleurs restaient debout toute la journée et n'avaient qu'un foulard pour se protéger.




  De 12 à 14 ans les enfants devenaient hercheurs :ils transportaient dans des wagons le charbon et le fer extraits des petites galeries du fonds vers les voies où passaient les chevaux. Ces wagons étaient très lourds, les enfants se mettaient a plusieurs pour les pousser.

  Leur tenue se limitait à un épais drap de lin blanc, qu’on dénommait jupon. Ils étaient chaussés de simple espadrilles où même pieds nus. Les plus chanceux avaient des sabots, certes plus solides mais très glissants.

  Ils travaillaient dans le bruit, la poussière, leur métier était physiquement éprouvant et le risque d’accident était élevé. La plupart des accidents étaient liés aux explosions de méthane et aux effondrements de galeries.
  Leur salaire était calculé en fonction de leur production et non du temps, ils gagnaient  environ 1 franc et 10 centimes par journée.
  D'après les archives, la plus jeune travailleuse était une fillette âgée de 7 ans. Elle est morte en tombant du haut du puit lors de la remontée.
  Les enfants qui avaient résister a toutes ces épreuves physiques et moral pouvaient accéder un peu plus tard au métier de mineur. 




Elia Gounot & Claire Le Veillo 2 nd8

Sources: http://www.fossiliraptor.be/carboniferesocial.htm
              http://blog.crdp-versailles.fr/cm2aecolegrussedagneaux/public/Pedagogie/Les-mines.pdf
Photo prise par Madame Jouanneau.

La main-d'oeuvre immigrée dans les mines françaises

L’immigration commence assez tôt dans le bassin minier français en 1870 avec une première vague belge . Les Italiens du Piémont sont eux aussi présents mais dans le Sud de la France . C’est en 1929 que les Polonais sont présents dans tous les bassins miniers confondu; c’est au même moment que la moitié (49 % pour être précis) que l’effectif au fond commence à se mécaniser.

Italiens, Roumains, Tchèques, Hongrois, Yougoslaves et Autrichiens sont aussi présent sous terre. Après la seconde guerre mondiale, le gouvernement se tourne vers les pays du Maghreb, l'Algérie et le Maroc. Soucieux pour ces travailleurs étrangers, les houillères nationalisées disposent d'un atout de poids : le Statut du Mineur.


Basile Revire
Quentin Marcon
Seconde 8

La salle des pendus












        La salle des pendus servait aux mineurs pour se changer, se mettre en tenue de travail et pouvoir mettre leurs affaires personnelles dessus à leur arrivée à la mine.




















       Mais aussi à l’inverse, à leur sortie de la mine pour changer leurs habits de travail. Pour pouvoir se rhabiller après s’être lavés.



      On appelle cette salle, la salle des pendus. Pour la raison qu’avec leurs habits surélevés, on a l’impression de voir des pendus.  

La salle des pendus au musée de Lewarde












                                                                                               Térence ROMARY, seconde 8






Les femmes dans la mine

Dès le XVIIIème siècle, la mine emploie des femmes. Elles étaient employées sous terre comme herscheuse pour tirer les berlines (wagonnets qui transport le charbon sur des rails). Elles ont été embauchées dans les mines pour des métiers ne demandant aucunes qualifications. Elles étaient, la plupart du temps, employées comme cafus. Elles se tiennent de chaque côté d'un tapis et s'occupent de trier, avec leurs mains, le charbon de la terre avant le chargement et veillent à ce que les gaillettes (morceau de charbon de grandes dimensions) ne se cassent pas. Ce tri était fait à l'origine avec de grandes pelles et des paniers en osier, puis ensuite sur des tapis roulants. C'est un travail dur qui demande beaucoup de résistance. Pourtant les femmes s'affairent, par tous les temps, chaussées de sabots et coiffées d'in fichu pour se protéger de la poussière de charbon. On  les surnomme les "cafus" en raison de la coiffe qu'elles portaient.

Femmes au triage

En 1874, leur travail au fond est interdit. Les deux métiers désormais exercés par les femmes sont donc les cafus qui sont affectées au triage et au chargement du charbon et les lampistes qui sont affectées au nettoyage et à la distribution des lampes. Les lampistes sont responsable de la distribution des lampes aux mineurs.




Femmes a la lampisterie
Mais au milieu du XXème siècle, les femmes vont progressivement disparaître de la lampisterie à cause des mineurs qui utilisent désormais la lampe au chapeau qui demande moins d'entretien.

Lampe à chapeau
Sources: 
->http://fraismaraisdanslebassinminier.weebly.com/les-femmes-et-les-enfants-agrave-la-mine.html 
->http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fauto.img.v4.skyrock.net%2F5136%2F40685136%2Fpics%2F2674312304_small_1.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fandredemarles.skyrock.com%2F68.html&h=450&w=600&tbnid=jF_GEGBpL2UEQM%3A&zoom=1&docid=p5wfEBIH2kNxyM&hl=fr&ei=InEMVdLgJ-ne7AbHpoDYAg&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=271&page=1&start=0&ndsp=14&ved=0CDUQrQMwBw
->http://www.mediatheque-anzin.fr/files_omega/00_rubriques/mineurs.jpg

Victoria DAVID
Juliette GALLAND
Claire VALADARES
2°8

jeudi 19 mars 2015

Loisirs des mineurs!

         
Avant 1936, les vacances et les congés payés n’existaient pas, mais les mineurs avaient quelques loisirs le dimanche comme la gymnastique, le tir ou la musique…

Mais le loisir le plus populaire au XXème siècle est la colombophilie :  
Qu’est ce que la colombophilie ?

 ( photo prise par madame JOUANNEAU dans le musée de la mine à Lewarde)

La colombophilie est une compétition de pigeons pratiquée par les mineurs. Les pigeons sont achetés jeunes, élevés par les mineurs, entraînés puis lancés dans une course. Les mineurs misent sur les pigeons et si il y a une victoire, le gagnant remporte la somme des paris.


Chloé MOUILLERON
                                                                       Sarah THIEBOLD
2nd 08